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ASSOCIATED KILLERS
11 février 2007

FANTOMES ET SPECTRES : les Dames Blanches

Les dames blanches ou grises se matérialisent toujours au même endroit. Elles tirent leur nom de leur vêtement ou de la lumière qui émane d'elles. Elles hantent les routes, souvent près de croisements ou de ponts. Elles montent dans les véhicules et disparaissent subitement après quelques kilomètres et une mise en garde. Les apparitions se manifestent vers minuit. Les lieux d'apparition choisis symbolisent un "passage" entre le monde réel et l’irrationnel en fonction d’évènements vécus à forte intensité dramatique. Les dames blanches sont présentes dans la plupart des croyances actuelles du Monde. Elles représentent généralement un esprit en peine, une âme triste, errant le lieu sur le lieu d'un drame et ce jusqu'au jugement dernier. 20 MAI 1981 : PALAVAS Si l'affaire de Palavas a défrayé la chronique, c'est en raison de l'homogénéité des témoignages des jeunes gens. En attendant, impossible de conclure de manière définitive sur ce cas. Le mystère reste entier... Le 20 mai 1981, quatre jeunes montpelliérains âgés de 17 à 25 ans vers 0h30, après s'être promené sur les quais de Palavas et avoir bu un coup, aperçoivent sur le bord de la route, une auto-stoppeuse d'une cinquantaine d'années portant un imperméable ainsi qu'un foulard blanc. Ils lui proposent de l'amener jusqu'à Montpellier. Elle ne répond pas mais accepte de la tête. La voiture n'ayant que deux portes, il fallut rabattre un siège pour qu’elle puisse prendre place entre les deux passagers déjà assis à l'arrière. Pas un seul des quatre témoins à bord du véhicule ne remarqua quoi que ce soit d'anormal au contact de cette matérialisation. La mystérieuse auto-stoppeuse ne dit toujours rien. Un kilomètre après, elle s'exclame « Attention au virage, attention au virage ! ». Le conducteur, surpris, lève le pied, et passe le virage sans encombre. Elle disparaît ensuite en une fraction de seconde sous les yeux effarés des deux passagers arrière alors que la voiture roule toujours à 90 Km/h, les portes fermées. D'abord abasourdis, ils décident d'aller tout raconter à la police qui, après avoir cru à une plaisanterie, se rend sur place, sans rien trouver. Plusieurs convocations plus tard, la police, comme toutes les personnes qui les interrogent, concluent à la sincérité des jeunes : leurs témoignages ne se contredisent jamais, ils ne s'intéressent pas au spiritisme ni à aucun sujet de ce genre. APPARITION À BRIANçON Cette affaire se situe en hiver sur la route du col du Lautaret. Elle concerne l' expérience survenue à de nombreuses personnes au coeur de la nuit et de chutes de neige : alors qu'elles étaient concentrées sur la conduite de leur véhicule, une incroyable apparition les surprenait au détour d'un virage : une dame vêtue d'une robe et d'un châle dont la blancheur immaculée rappelait celle de la neige, faisait de l'auto-stop appuyée contre une paroi glacée. Troublés et peinés par l'apparent dénuement de cet étrange femme, nombreux sont ceux qui lui offraient de l’aide. Son visage était entièrement dissimulé par son châle et toutes les tentatives de conversation s'avéraient vaines : cette femme énigmatique gardait obstinément le silence.Les automobilistes reprenaient alors leur conduite et la nécessité de se concentrer leur faisait momentanément oublier leur passagère. Et le voyage se poursuivait toujours sans dommage. Arrivés à bon port, ils ne pouvaient que constater sa disparition. Dans la région, on raconte que la Dame Blanche du Lautaret protège les automobilistes qui la prennent à leur bord. On raconte aussi que certaines personnes dérangées ont été internés en asile psychiatrique, à Laragne pour avoir relaté cette expérience. DÉCEMBRE 1979 : LIMOGES – LIEU DIT DU PONT DE LA RÉVOLUTION Michel P se souviendra longtemps de ce samedi soir. Comme tous ceux qui sur les routes de France, de Belgique, d'Allemagne ou de Suisse, ont pu prendre à bord de leur véhicule l'une de ces mystérieuses auto-stoppeuses. Comme tous c'eux qui vécurent cette expérience, il peine à s'en remettre et plusieurs années après il n'aime toujours pas en parler. Pourtant, le temps qu'il a passé en compagnie de cet être venu d'ailleurs n'a pas excédé quelques minutes. Mais il est des apparitions plus longues. Il est près de minuit. Michel, de tous les amis qui sortent ensemble ce soir-là, est l'un de ceux ayant un véhicule. II est chargé de faire le taxi entre le centre de Limoges où il habite et une boîte de nuit située à quelques kilomètres sur la route de Naixon. En Haute-Vienne, les hivers sont rudes. C'est en pleine nuit qu'il effectue son second voyage vers Limoges quand tout à coup il aperçoit dans ses phares, à quelques centaines de mètres de la discothèque, une forme blanche plantée dans un virage. C'est une femme vêtue de blanc. Il s'arrête à sa hauteur et lui demande où elle va. « À Limoges, si ça ne vous ennuie pas, je vais chez des amis » « Où à Limoges? » demande Michel. « Laissez-moi en ville, je me débrouillerai » précise la jeune femme. L'auto-stoppeuse s'installe à l’avant. Tout en roulant, Michel la détaille du coin de l'oeil : 20-25 ans, vêtue d'une robe blanche très années 60, très jolie mais peu bavarde. À l'approche du pont de la Révolution, la passagère s'anime soudain « Attention, ce tournant est dangereux!» Michel sourit car il connaît bien ce virage. Tout à coup, un cri plaintif le tire de sa concentration: la passagère a disparu. Michel stoppe net sa voiture et, glacé par la peur et la surprise, fait quelques pas autour du véhicule: rien ni personne sinon du brouillard. L’inconnue s'est envolée. À la gendarmerie de Limoges, où il ira faire une déposition, on lui expliquera qu'il n'est pas le premier à avoir vécu exactement la même expérience. Cette jeune femme fait régulièrement le même trajet en auto-stop pour disparaître au virage du pont de la Révolution, l'endroit où elle trouva la mort en voiture vingt ans plus tôt. dame_blanche_limoges L’AFFAIRE DE LUC SUR MER Ce cas est celui de la dame blanche du CHU de Caen. Stoppeuse nocturne, elle apparaît toujours aux abords du même abribus sur la route de Luc-sur-Mer juste après le centre hospitalier. Le dernier témoin à la prendre en charge l'a décrite comme une jeune femme d’une trentaine d'années, sobrement habillée de blanc et, prétendant rentrer chez elle, à Luc-Sur-Mer. Pendant le trajet de 14 Km le long la D7, elle reste silencieuse. Lors de la traversée du village de Mathieu, la jeune femme se montre fébrile. Puis, à l'entrée de Luc sur-Mer, elle s'affole carrément : « Faites attention le virage est traître !» Tous les témoins déclarent, avoir tenté de la calmer. Là encore, au moment où le chauffeur, après avoir négocié son virage, se tourne vers la passagère, il découvre immanquablement un siège vide. Cette affaire se renouvelle régulièrement selon le même scénario. Et il se trouve qu'une jeune femme fut en 1970 victime d'un accident mortel dans ce virage alors qu'elle revenait de Caen. L’AFFAIRE DE BALLEROY L'auto-stoppeuse fantôme du carrefour de Balleroy (Calvados) apparaît depuis 1960,année où une jeune fille se tua dans une collision à hauteur du croisement dit de l'Embranchement situé à quelques centaines de mètres du village au milieu de la foret de Cerisy. Ce jour-là, on la ramenait du village en voiture. Elle habitait un petit hameau dans les bois. Sa vie fut coupée nette, au carrefour, par un chauffard qui n'avait pas respecté la signalisation. Depuis, on a eu beau refaire plusieurs fois le carrefour, son âme y semble comme chevillée dans un éternel et triste appel au secours. À Balleroy, plusieurs personnes du village l'ont déjà prise en charge. Elle se manifeste toujours par les nuits pluvieuses, à la sortie du village, levant le pouce en direction du carrefour. Elle reste toujours vêtue de blanc et demande à être déposée à un hameau voisin du carrefour, là où habite sa mère. Elle paraît avoir un peu moins de vingt ans. Invariablement, elle montre des signes d'angoisse et de panique évidente pendant la traversée du carrefour. Et une fois l'embranchement passé, elle n'est déjà plus dans la voiture. Sa dernière manifestation a été plus spectaculaire encore que les précédentes. Cette nuit-là, les deux habitants de Balleroy qui l'ont éclairée de leurs phares l'ont vue non plus inactive, debout sur le bas-côté, mais debout au beau milieu de la route. Il leur fallut piler net alors qu’elle s'évanouit dès les portières ouvertes. À force de n'être pas entendue ou comprise depuis près de 40 ans, cette dame blanche, dont l'appel semble venir d'un monde inconnu, paraît devenir plus véhémente qu’auparavant. dame_blanche_balleroy LA ROUTE DES LANDES DE LESSAY Certains lieux semblent prédestinés à la fréquentation des dames blanches. Il en va ainsi de la lande située de part et d'autre de la D2 entre Iessay et Coutances dans la Manche. La lande de Lessay a toujours eu mauvaise réputation. Les apparitions de bergers fantomatiques y étaient déjà courantes dans les siècles passés. L'écrivain Jules Barbey d'Aurevilly les a décrites en détail Ce tronçon de route rectiligne où pratiquement aucun véhicule ne respecte les limitations de vitesse abrite aujourd'hui deux dames blanches. L'une se manifeste dans les bruyères par les nuits de pleine lune depuis des temps immémoriaux. Elle fut autrefois victime d'un assassinat. L'autre a été reconnu comme étant Gabrielle R.une adolescente de Lessay tuée en 1970 dans un accident sur cette même route. Depuis, elle fait de fréquentes apparitions, tendant la main en direction de Lessay à la sortie du village de Le Bingard. Prise en charge, elle disparaît toujours à l'entrée de Lessay à hauteur du cimetière. LE PONT DE PLOUGASTEL Parfois, ces êtres fantomatiques sont pris en charge sur le lieu même de l'accident qui leur coûta la vie pour disparaître plus loin. C’est le cas à Plougastel-Daoulas dans le Finistère. Au pont dit de Plougastel, c'est une femme habillée toujours en blanc, qui fait régulièrement de l'auto-stop la nuit pour disparaître à la sortie du village à hauteur d'une hôtellerie. Les automobilistes qui ont été raconter leur histoire au village ont toujours formellement identifié cette femme sur les photographies qu'on leur montrait: l'épouse de l'hôtelier tuée en 1976 en percutant en voiture la rambarde du pont de Plougastel. dame_blanche_plougastel L’EXPERIENCE DE CHATEAU-BERNARD ET DE CHAPAREILLAN Certaines apparitions laissent place à des expériences de contacts physiques. A la sortie de Chàteau-Bernard dans l’Isère, une auto-stoppeuse fantôme se montre de nuit depuis plus de trente ans. Elle se manifeste avec pour caractéristique constante de disparaître lentement sous la forme d'un léger brouillard et non pas en une fraction de seconde, comme les autres. En 1960, elle fut prise en stop et disparut à un point précis de la route, toujours après avoir prévenu le conducteur d'un danger. Ce qui poussa celui-ci à se rendre à la gendarmerie car il avait attribué à ses avances la disparition soudaine de l’auto-stoppeuse et venait demander si on l'avait trouvée sur la chaussée.Il avait été un peu entreprenant avec la jeune femme, lui passant la main sur les jambes et, constatant l'absence de réaction, sur la poitrine. Il avait alors remarqué que sa passagère dégageait un froid semblable à celui du marbre.C'est là un cas unique de contact physique avec l'un de ces êtres fantomatiques, mais dont les atomes et les molécules semblent être aussi bien liés entre eux que ceux d'un vivant. Parfois, elle laisse derrière elle un objet ou emporte quelque chose pris dans la voiture. Ce fut le cas à Chapareillan dans l’Isère. Sur la N90, apparaît assez souvent une jeune femme blanche. Ce soir de 1977, par une pluie violente, c'est un médecin grenoblois qui la prit en charge. Taciturne et très peu loquace jusqu'à un passage délicat de la route, dit Pont-au-Furet, la passagère marqua alors une grande frayeur qui s'estompa avec l'éloignement de l'obstacle. Elle se fit déposer un peu plus loin devant une maison qu'elle dit être celle de ses parents. Comme il pleuvait toujours des cordes, le médecin lui prêta son parapluie et attendit qu'elle le lui ramène. Il suivit la fille des yeux, la vit franchir la porte d'entrée et la refermer derrière elle. Une bonne dizaine de minutes passantes, le médecin se décida à aller frapper à la porte de la maison, pensant qu'on l'avait oublié. Un couple de quinquagénaires lui ouvrit, étonné d'être dérangé à une heure si tardive. On imagine aisément la discussion qui s'ensuivit. la jeune fille décrite avait bien habité là, mais il y a des années qu'elle était enterrée. Elle était leur fille unique, morte dans un accident de moto au Pont-du-Furet. dame_blanche_pont_du_furet UN MYSTÈRE NON RÉSOLU Ces apparitions ont toutes des points communs. Elles sont durables et se répètent toujours aux mêmes endroits. On constate aussi qu'il s'agit de femmes ou de jeune femmes presque toujours vêtues de blanc. On remarque que la plupart des auto-stoppeuses sont mortes au sortir de boîtes de nuit en portant des vêtements adaptés aux effets de lumières des discothèques. II faut cependant noter qu’elles sont parfois en habit de cuir noir ou brun casque au bras.Ce sont des victimes de la moto. Dans tous les cas, les revenantes ont été foudroyées par la mort et de là vient peut-être la persistance de leur présence sur les lieux, comme si elles flottaient, indécises, entre l'existence et le néant. Jouent-elles un rôle préventif tels des anges ? À quel monde appartiennent-elles? Toutes ces questions restent pour l’heure sans réponse. Cette carte de France recense 297 cas d'apparitions régulières de dames blanches.L'enquête a été conduite de façon identique dans chaque département français, mais il apparaît clairement que ces manifestations sont plus fréquentes sur la façade atlantique, en Bretagne et en Poitou. carte_dame_blanche
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